Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
"Reality is a prison... Your mind can set you free." #SuckerPunch
18 avril 2011

Quitte à choisir je préfére tout quitter.

009Disclaimer ; L'entièreté de cet écrit, les personnages, les lieux m'appartiennent.

Phot; Ryan Ross, Panic At the Disco.

Musique d'ambiance; Mann Gegen Mann Rammstein

 

 

 

Vous croyez encore que je peux avoir le choix ? De faire ce qui me semble le mieux pour moi ? Des fois, j’en doute. Mon avenir ? Déjà tout tracé, 'tu suivras les traces de ton père’. Ma vie privée ? ‘Tu vas voir chéri, elle est magnifique et puis riche’…

Non, croyez moi je doute vraiment de pouvoir choisir en mon propre nom. Déjà il y a une chose bien handicapante que je n’ai pas choisie; je suis gay. J’aurais eu le choix j’aurais de loin préféré être ‘normal’ ou simplement comme les autres, sauf que les attirances on ne les contrôle pas. Alors forcément quand ma bourgeoise de mère l’a su - je n’ai toujours pas trouvé comment d’ailleurs à vrai dire je n’ai jamais été avec quelqu’un – elle a eu ce petit air pincé qu’elle avait toujours quand quelque chose la contrariait. Ça seconde réaction m’aurait fait rire s’il n’avait pas s’agit de moi. « Nous allons te faire soigner. Oui, voilà » . Choquant vous ne trouvez pas ? Moi qui croyait qu’à notre époque les gens qui considèrent l’homosexualité comme une maladie n’existaient plus… J’ai du me tromper avec un siècle d’avance visiblement. J’ai soupiré, songeant au pseudo médecin que ma mère allait m’emmener voir; à quoi j’aurais le droit cette fois ? J’ai pas le choix, entre la thérapie, les électrochocs – je suis sûr qu’elle est capable de trouver quelqu’un qui le lui fasse – ou partir. La dernière solution me semble la plus envisageable, mais pour aller où ? Faire quoi ? Survivre sans les sous de papa maman ? J’en suis bien incapable, faut pas croire, je ne sais pas faire grand chose de mes dix doigts et puis je tiens à mon confort même si je doute qu’il subsiste encore longtemps. Et puis aller chez mes amis, même si je les aime bien, c’est plus qu’impossible puisqu'ils viennent du même milieu que moi… Vivre dans la rue ? Faut pas rire, on est pas dans un roman… Bref, je crois bien être coincé. Je devrais peut-être songer à épouser une fille bien sous tout rapports et faire semblant, sauver les apparences pour commencer. Bon, il me resterait à trouver la fille idéale, pas trop entreprenante, ne voulant pas d’enfant et pouvant vivre avec quelqu’un qui répugne à la toucher. Bon annoncé comme ça, cela semble de suite plus compliqué à trouver. Je peux toujours tenter de tout refouler, faire comme si j’avais ‘miraculeusement’ guérit, que plus aucunes ‘tares’ ne subsistait en moi. Évidement ça me semble plus facile écrit comme ça mais à mettre en pratique ? Ne plus ressentir d’attirance pour un homme – ou la refouler -, ne plus avoir cet air niais quand un mec mignon me parle. Oui sur le papier ça semble possible, mais réellement j’en doute fort, pouvoir tout cacher au fond de moi, ne pas craquer sous la pression; merci, mais je n’en veux pas…

 

Il faut croire que mon premier choix sera immensément stupide, arrêter tout, les faux semblant, virer le masque, sourire et laisser tomber. Oui voilà, tout abandonner dans une dernière illusion. Après tout, derrière le voile, ça ne peut être pire.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Newsletter
Publicité